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Ce clafoutis pêche-yaourt est plus léger qu’une glace au dessert, et en plus il est inrattable

Sur les tables d'été, les desserts légers ont la cote. Entre salades de fruits et entremets au frais, ce clafoutis revisité à la pêche et au yaourt fait son chemin. Et pour cause, son apparente simplicité intrigue autant qu'elle séduit.

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Moins sucré, plus digeste, et prêt en quelques minutes : ce clafoutis pêche-yaourt a tout pour faire fondre les amateurs de douceurs fraîches. Annoncé comme « plus léger qu’une glace au dessert » et carrément « inrattable », il suscite autant de scepticisme que d’enthousiasme. J’ai voulu en avoir le cœur net.

Un dessert fruité sous le signe de la légèreté

Ce qui surprend d’abord, c’est la composition. Ici, pas de crème épaisse ni de beurre en excès. On est loin de la version traditionnelle du clafoutis au lait entier et farine en abondance. Ce clafoutis-là repose sur une version allégée : simplement deux yaourts nature, deux œufs, un peu de sucre, de farine, et des quartiers de pêche bien mûrs, parfois au sirop.

Résultat selon les données nutritionnelles analysées : environ 110 kilocalories pour 100g, contre plus de 200 pour une glace standard. La différence est nette. Moins de gras, moins de sucre, mais une texture moelleuse qui n’a pas à rougir face à une crème glacée.

Comparaison nutritionnelle

Type de dessert Calories pour 100g Lipides Glucides Protéines
Clafoutis pêche-yaourt 110 kcal 2,0 g 12,1 g 6,0 g
Glace vanille artisanale 220 kcal 10-15 g 20-25 g 3-4 g

Un dessert plus simple qu’il n’y paraît

Derrière cette recette allégée, il y a aussi un message : cuisiner chez soi, rapidement, et sans crainte de rater. Car l’autre promesse de ce clafoutis, c’est qu’il serait inrattable. Je voulais vérifier si ce n’était pas juste un slogan.

Dans une petite cuisine d’un appartement à Angers, Alice G., 34 ans, me reçoit entourée de bols, de fruits découpés et d’un vieux four électrique. Elle prépare ce clafoutis presque chaque semaine en été.

J’ai découvert cette recette en vacances, je n’avais que très peu d’ingrédients sous la main et pas de balance. J’ai tout fait au pif et… c’était réussi. Depuis, je le refais tout le temps. Il se tient, même quand on inverse les yaourts par du fromage blanc.

À l’évocation des modulations possibles — remplacer les pêches par des nectarines, des poires ou des abricots —, elle s’emballe. « Même avec des fruits en conserve, ça fonctionne. C’est ça le génie de ce dessert », dit-elle.

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Etapes de préparation

  • Dans un saladier, mélanger 2 œufs avec 2 yaourts nature.
  • Ajouter 25g de sucre, 25g de farine, une pincée de sel et un petit trait d’extrait de vanille.
  • Incorporer les fruits coupés (pêches fraîches ou au sirop).
  • Verser dans un moule beurré (ou non, pour les adeptes du silicone antiadhésif).
  • Enfourner à 180°C pendant 35 minutes.

Une fois refroidi ou même légèrement tiédi, il se marie bien avec une feuille de menthe ou un filet de miel. Beaucoup le préfèrent froid, surtout l’été.

Un succès qui en dit long

Derrière ce petit clafoutis sans prétention s’inscrit une tendance plus large : le retour des desserts accessibles, sans pression de performance. On cuisine pour se faire plaisir et sans peur de manquer son coup. Les partages de la recette sur les réseaux sociaux cet été se sont multipliés, et certaines déclinaisons atteignent des dizaines de milliers de vues.

Pendant que les discussions tournent autour des meilleurs substituts – yaourt végétal ? lait d’amande ? – d’autres relèvent une ambivalence intéressante. Car si le clafoutis pêche-yaourt se veut léger, il ne prétend pas remplacer une glace. L’intention n’est probablement même pas là.

Chez moi, je le prépare surtout pour les enfants. Ils en mangent sans chipoter. Quand ils réclament une glace, c’est une autre demande. Le clafoutis, c’est le dessert quotidien. Et justement, il passe toujours.

Sur cette nuance se joue la fin de la comparaison : non, le clafoutis pêche-yaourt ne provoque pas l’effet de fraîcheur immédiate d’une boule glacée au cœur d’août, mais il coche d’autres cases, parfois plus précieuses au quotidien. Il rassasie sans alourdir. Il se fait avec ce qu’on a. Et surtout, il tient sa promesse d’être aussi bon que simple.

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